Scalpel, tournevis, scie et pelle à tarte .. [Multi-Camp]

Invité

Dépèche du journal "Petit correspondant patriotique Prussien" édité en Francais, Prussien et dans toutes les langues parlées ou non (incluant les (contre)pét(eries) cosaques).

Citation :: Chers lecteurs .. A l'heure ou la Grande Armée se bat contre les forces de la coalition, nous savons que vous êtes tous friands de savoir l'identité du général du jour (surtout vous mesdames). En effet qui ne serait pas émerveillé par ces jeunes officiers lancant bravement leurs soldats contre les lignes ennemies et revenant auprès de leur camp couvert du sang et des tripailles de ses adversaires ?

Nos reporters sont donc partis écumer les rumeurs des champs de bataille pour distinguer du lot les héros éphémères dont l'existence mérite d'être citée.
Force de constater que les histoires ont tout de suite affluées alors que nos journalistes interrogeaient les soldats dans leurs campements. L'ennui est qu'il y a énormément et que nous avons eu du mal à faire la part des choses.
C'est pourquoi, ennuyé par les centaines d'histoires qui lui ont été racontés, l'un de nos journalistes s'est interessé à une histoire singulière qu'il a rencontré sur un champ de bataille occasionnel.

Depuis son arrivée, il avait été intrigué par l'état d'esprit des soldats l'entourant, semblant inquiets à l'idée de mourrir. L'un des soldats a même laché la phrase "si je meurs, j'espère que ce seront les Francais qui m'enterreront".
Chose étrange sortant de la bouche d'un soldat patriotique. D'ailleurs, notre journaliste nageait dans l'étrange. En effet, il croisait dans le campement un nombre très important de soldats vêtus simplement d'une blouse blanche et portant de grosses lunettes leur déformant les yeux. Ces soldats étaient porteurs d'armes étrange et toutes aussi insolites les unes que les autres. Interrogeant ces soldats, notre correspondant ne compris strictement rien au language de ces hommes au sujet de leurs armes. Du coup il ne put saisir des mots incompréhensibles comme "Haimmzaize" voir "Lanss Raüquètte". Les soldats agrémentaient leurs parler d'expressions arithmétique dont la complexité dépassait ses propres connaissances. Mais qui étaient ces soldats ?

Les seules réponses données furent offertes par des soldats Prussien habillés normalement, provenant d'un autre régiment donc : "C'est les gars du doc ..". Le doc ? qui est ce ?
Après enquête, nous sommes parvenus à mettre la main sur de vieilles archives dâtant de 1780. Elles font mention d'un régiment spécial Prussien destiné à la recherche scientifique dirigé par un chercheur dont la nationalité reste encore à démontrer.
Tout ce que nous avons pu savoir était que ces soldats avaient été choisis pour améliorer le potentiel combattif de l'armée du kaiser. Mais son action avait été mise en doute suite au caractère aléatoire de leurs inventions. De même, les généraux de l'alliance voyaient d'un oeil inquiet ce général atypique qui cherchait à les amputer d'une partie de leur corp pour créer un "général parfait" (il est d'ailleurs indiqué dans les archives que le prototype n'a pas donné satisfaction).
Ce régiment scientifique rôde donc sur les champs de bataille, n'obéissant à personne et semblant poursuivre un but non discernable.

Notre journaliste a donc tenté de contacter ce scientifique mystérieux après nous avoir averti de son entreprise. Mais depuis son retour, notre confrère n'a pu communiqué ses impressions. Peut être que le fait que sa lobotomie pratiqué suite à son examen médical par le doc y est il pour quelque chose ..

A bientot chers lecteurs ..

Accoudé à la table de la taverne internationale, le Doc, vêtu d'une blouse blanche sale, rangea le journal qu'il venait de lire. Ah ces journalistes, toujours à inventer la réalité. Un échec son projet de "général parfait" ? que nenni ! C'était juste qu'il n'aurait pas pu utiliser la tête du gendre de la cousine germaine du Kaiser pour finaliser son projet. Quel dommage ..
Ses expériences étaient décriées par son camp, mais personne ne voulait voir que, de par ses actes, il améliorait les conditions de guerre. Un jour, se dit il, tout le monde le verrait comme le génie qu'il était. Resserrant un peu la vis qui lui transpercait le crane de part en part, il s'attela en pleine taverne à étudier ses nouveaux dossiers. En l'espèce, l'idée de créer de très grandes plaques bois hérissées de clous à disposer devant les lignes ennemies pour les empêcher d'avancer. Il avait vu ca lors d'un voyage en Inde, quels génies ces Faqhuirrs !

» Recette de la tarte aux citrons