Campagne du Piémont

Sous les ordre du GDC Hans von Grûger, la première semaine fut consacrée au mouvement de troupes vers l'ouest. La 3° Sieg over Tod devait avancer vers Vercelli, la 5° Bar Legion vers alexandrie et la 1° Adler se positionner entre les deux pour pouvoir soutenir l'une ou l'autre. Les effectifs de début de campagne étaient nettement moins important qu'en fin de campagne.
Le début de la seconde semaine vit l'affrontement avec l'ennemi : au sud pour la traversée du Pô afin de pouvoir investir Alexandrie par le nord tandis que les russes le faisaient par l'ouest; malheureusement au nord, pour la prise de Vercelli, les autrichiens marquaient le pas... et la COA avançaient lentement dans ce secteur.
La fin de semaine voyait la débâcle de la 5° et une avancée italienne jusqu'au sud de garlasco... Des cavaliers italiens prenant même possession de la route entre Garlasco et Mortara; Pavie était sans protection.... Au nord, la 3° et l'Adler faisait le coup de feu aux cotés des Autrichiens pour la défense de Novara... Vercelli était tenue solidement par la GA..

A la demande du GDC Hans von Grûger, je pris alors le commandement du Gardekorps.

Commentaire à ce stade de la campagne.
Les vacances de février ont été néfastes pour la COA. En effet au nord, un nombre important de colonels autrichiens étaient absents. La 3° Adler perdait un colonel et par là-même l'intégralité de ses sapeurs... L'ennemi semble avoir concentré dès ce moment Bavarois et Français...
En l'état, les divisions prussiennes et autrichiennes opérationnelles à ce moment n'étaient certainement pas capable de lutter à la fois contre les Bavarois, les français et une partie des italiens...

Afin de rétablir le front, les russes ont détachés en appui de notre flanc gauche la division Bagration. Pavie étant sans défense, les divisions prussiennes réparties un peu partout, j'ai pris la décision de rappeler les éléments de la 1° et 3° Adler qui défendaient Novara pour les regrouper près de Mortara. Une première attaque française sur cette ville fut repoussée tandis que les autrichiens défendaient pieds à pieds la ville de Novara..
La menace italienne étant toujours présente, j'ai mené avec le colonel de Castillon une contre attaque pour dégager la route de Mortara à Pavie. Ensuite, la bagration et des effectifs prussiens hétérogènes (1° - 3° et 5° ) repoussaient les italiens jusqu'au Pô. Malheureusement, si cette contre attaque dégageait Pavie de toute menace, la ville de Mortara qui subissait depuis quelques jours attaques sur attaques finissait par tomber aux mains de l'ennemi... suivi dans la foulée par la ville de Novara provoquant le retrait des autrichiens à l'est du Ticino.
Les Bavarois en profitait pour investir la ville de Vigevano, ce qui amenait la GA devant le fleuve Ticino.

Commentaire à ce stade de la campagne.
Les divisions prussiennes constamment sollicitées de par la pression ennemie et le manque d'effectifs (infériorité numérique du Gardekorps accentué par l'absentéisme de deux ou trois colonels déserteurs...)n'arrivaient pas, ne pouvaient pas se regrouper.

L'avancée timorée ? prudente? des français vers Garlasco a permis la mise en défense de la ville et la libération de la ville de Vigevano, ville reprise cependant très rapidement par les forces bavaroises.
Arrivés devant Garlasco, les français peaufinèrent leur dispositif. Une attaque coordonnée de la ville accentuée par leur supériorité numérique permettait une prise rapide de la ville. Les forces impériales étaient maintenant devant le Ticino...
Dans le même temps, le long de la côte, la prise des villes cibles impériales par les anglo-suédois se traduisit par une avancée polonaise vers la ville de Bedonia et Bettola. La ville de Piacenzo étant sans défense, j'ai pris la décision de distraire des troupes pour empêcher la prise de cette ville, point d'entrée vers la zone regroupant l'ensemble des villes de la COA.

Commentaire à ce stade de la campagne.
Les autrichiens luttent efficacement pour empêcher tout maintien d'une tête de pont Bavaroises. Les Prussiens et la Bagration défendent Pavie. L'avantage numérique doit être alors du 2 contre 1 pour la GA..

La division Bagration « se fait nettoyer » devant Pavie (dixit GD Guy Helm) et cela préfigure l'offensive généralisée des troupes impériales. La GA cherche à saturer les défenseurs du Ticino en regroupant pas moins de trois corps d'armée et toute sa cavalerie.
Le point de rupture est atteint lorsque la COA se rend compte que la cavalerie GA a traversé et se rue sur les villes objectifs. Le manque de réserve oblige à un cruel dilemme : distraire des défenseurs pour poursuivre les attaquants ou rester sur place pour s'opposerà la traversée du fleuve... Mais presque aussitôt, le front craque... L'ennemi traverse en masse le Ticino... La campagne est terminée..