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 front central...

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MessageSujet: front central...   front central... EmptyLun 1 Déc 2008 - 11:58

Front central, plaine de Chosen.

Pas moins de deux divisions ennemies avançaient drapeaux déployés, tambours battants à partir de leur tête de pont. Entre eux et les arrières, une mince ligne d'hommes fatigués aux munitions à moitié dépensées. La 1ere et la 2eme division du Ier corps entremêlées, ou du moins ce qui restait des bataillons après trois mois de campagne ininterrompues,

Devant cette situation apparemment désespérée les officiers se réunirent dans les ruines encore fumantes de la ferme de Berchof.

Messieurs, nous sommes le dernier espoir. Il n'y aura pas de renforts, pas de retraite. Attendre ici revient à abdiquer. Attaquons!

De nouveau au front, les trois bataillons du 33e de Ligne se positionnèrent sur le flanc droit, le plus menacé. Alors que les prussiens rectifiaient les lignes avant de reprendre leur avance, un officier remarqua à travers les bancs de brouillards humides du petit matin un flanc dégarni. Dans la brume, leur ligne s’était désolidarisée du flanc de la colline. L’occasion était trop belle !

Rapidement trois compagnies de la légère, en tirailleurs, pénétrèrent les lignes ennemies et surprirent une batterie en déplacement et tout l’état major divisionnaire sans subit la moindre perte. Sur le chemin du retour ils furent repérés et poursuivis par pas moins de deux régiments qui perdirent toute contenance et se précipitèrent sur leurs traces… pour se retrouver stoppé dans leur élan par les salves de couverture de la ligne. Derrière la troisième ligne, des dizaines d'hommes nettoyaient leurs fusils encrassés en pissant dans le canon ou changeaient les pierres malmenées par des dizaines de tirs.

A peine les tirailleurs revenus, la ligne avança et enfonça les deux unités imprudemment avancées. Certes vaillantes, elle succombèrent rapidement sous un déluge de feu concentrique. Devant ce spectacle de mort, la ligne prussienne recula et fournit un répit bienvenu.

Le plus facile est derrière nous. Ils ont fait une erreur. Ne comptons pas sur elles pour gagner la guerre pensa le général…
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