Prise de Waldkraiburg...

Journal du colonel Mahler.

Jour 39.

Waldkraiburg... depuis combien de temps déjà sommes nous devant se maudit pont, incapable de traverser, ou devant simplement le garder et empêcher tout bavarois de passer? Trop longtemps, beaucoup trop longtemps. Les hommes en sont lassés depuis déjà notre première retraite ou notre glorieuse armée a dû se replier très loin pour finalement se reprendre en main et repousser l'ennemi derrière son pont maudit.

Mais aujourd'hui marque le jour du changement. Je me suis assoupi au courant de l'après-midi, sans doute dû aux nombreuses nuits blanche, et je me suis réveillé avec l'image du fanion Autrichien flottant au sommet de la ville! Aujourd'hui sera le jour de la prise de Waldkraiburg par l'armée autrichienne!

Depuis longtemps j'avais élaboré un plan pour ce jour lorsqu'il se présentera. Et mes hommes, malgré qu'ils n'étaient plus au sommet de leur forme, avait un moral d'acier juste à l'idée de quitter enfin cette rive maudite.

C'est ainsi qu'en plein milieu de la nuit, deux régiment de fusilier se mirent à tirer sur les fusilier bavarois de l'autre côté du pont, les prenants de surprise puisque ça faisait quelques jours déjà que plus aucun autrichien avaient tiré sur la rive adverse. Les bavarois se ressaisirent très rapidement, mais le mal était fait, s'ils ne voulaient pas se faire décimer sur place par les salves aillant tué plusieurs de leurs compagnons déjà, ils devaient se replier en ville et abandonner leur poste de surveillance près du pont...

Au même moment, mon régiment de grenadier commandé par le major Berg se trouvait sous le pont, en train de mettre à l'eau les radeaux préparé il y a quelques jours pour faire traverser la rivière à 375 grenadier. Ils étaient couvert par le bruit des salves, donc personne ne se rendirent compte qu'ils avaient réussit à traverser la rivière et à prendre pied sur l'autre rive. Rapidement ils arrivèrent dans la ville et investirent, sans que personnes ne s'en rendent compte, la place centrale de la ville, l'endroit la plus fortifié de celle-ci. Ils se mirent en place et attendirent le lever du soleil pour mieux voir la surprise sur les visages des bavarois avant de commencer à attaquer.

Une fois les tirs de diversions arrêté, le major Schubert vint au rapport. Étonnamment, un seul régiment de fusilier avait été nécessaire pour faire fuir l'ennemi! Je lui donnai donc l'ordre de traverser sur le champ le pont, sans attendre que l'ennemi se reprenne et sorte de sa torpeur. Ils traversèrent donc et réussir à s'installer dans un second quartier fortifié de Wald.

La journée commence encore mieux que je ne l'aurais espéré. Oui, le drapeau autrichien flottera réellement au dessus de Waldkraiburg avant la tombé de la nuit... J'ai bien hâte de voir la réaction des bavarois demain face à ma petite surprise nocturne.....