Campagne de la Forêt Noire

A Strasbourg, la foule se presse vers la Waffenplatz.



Une rumeur se répandait comme une trainée de poudre : les prussiens distribueraient du pain et du vin...

Personne n'y croyait, voilà maintenant bien longtemps que le peuple français payait le tribu de la guerre à l'imposteur. Les enfants mourraient de faim en grand nombre, la majorité des vivres étant réservés à l'armée.

Mais voilà que "l'envahisseur", comme l'avait défini la propagande du nabot, distribuait les victuailles saisies au sein des convois de ravitaillement destinés à la grande armée.

Les femmes repartaient en larmes, transportées de bonheur à l'idée de pouvoir nourrir leurs enfants correctement dans les jours à venir.

La présence des Prussiens coïncidait avec la fin de l'austérité pour les populations locales. Bien sûr tout ceci était un vaste plan de communication visant à éteindre dans l'œuf la moindre rébellion.

Mais devant une assiette pleine, qui s'en plaindrait?

Depuis que les prussiens ont franchi le Rhin, des passeurs clandestins se sont mit en place pour faire passer le Rhin sans avoir à être fouillé par les prussiens, ainsi donc il en allait de même pour les missives venant du front ou de la Capitale. Conscient de cette avantage, le général d'Avignon en profita pour écrire a une personne à Strasbourg qui saurait se montré très compréhensive ...

Citation :

A Jean-Baptiste Pierre Saurine, Évêque de Strasbourg.

Monseigneur,

Je ne suis pas sans savoir que votre ville est depuis quelques temps sous le joug d'une puissance étrangère, hostile à notre nation qui plus est.

Certes vous voyez les prussiens se montrant sympathiques envers les habitants, n'hésitant pas à même faire de l'exagération en distribuant de la nourriture, ce qui bien sur est une aberration quand on sait que votre ville à parfaitement les moyens de subvenir au besoins de ses administrés sans avoir à faire appel à qui que se soit.

Si je vous écris Monseigneur, c'est bien évidemment pour vous faire savoir que les prussiens sont des charlatans, doublé d'hypocrites. Les prussiens ne veulent qu'une chose, s'approprié les restes d'un empire qui n'existe plus depuis quelques années en se targuant d'être le second Saint-Empire, le roi Frédéric commence même à se prendre pour la réincarnation de son illustre grand-père, qui lui, certainement n'était pas cocu.

Les prussiens se montrent peut-être bienfaisant, mais qui ne dit pas qu'ils vous interdiront de parlé français ? Qui ne nous dit pas qu'ils annuleront les mariages entre français et alsacien ? Qui ne nous dit pas que nos chers bambins devront aller à l'école sans comprendre quoi que se soit a l'allemand ? Qui ne nous dit pas que la nourriture qu'ils distribue est avarié ? Qui ne nous dit pas que sous l'influence de la crasse luthérienne (et huguenots en plus) qui viennent en croupe caché sous leurs chevaux, pour faire fermer votre cathédrale, symbole de la toute puissance Divine, ou pire, la transformé en bordel pour ces répugnants réformés ?
Dieu veuille bien me pardonnez ma faiblesse de vocabulaire mais vous savez bien que nous autres provençaux sommes des francs-tireurs dans ce domaine. Mais imaginez que Strasbourg devienne l'avant-poste de l'Enfer, vous voudriez voir les royalistes avec leur gros Louis sous le bras ici ?

Je ne vous demande qu'une chose, pour vos prochains sermons, je souhaiterais que vous vous gardiez de dire du bien des prussiens, vous vous doutez que de toutes façon cela alimentera leur soupçons à votre égard, agissez ainsi, gagnez le cœur de vos fidèles et je suis sur que votre arrestation pour incitation au trouble à l'ordre publique et votre incarcération sera l'étincelle qui fera exploser la révolte contre l'oppresseur. Je suis sur que Sa Majesté ne vous oubliera pas de vous remerciez pour cette acte de citoyenneté qu'est la résistance face à l'envahisseur. Sachez de toute façon que les prussiens s'extasient pour peu de chose, certes ils sont chez vous, sûrement sous votre fenêtre, alors que nos alliées bavarois et polonais ne sont plus très loin d'Ulm.

Dites à vos fidèles de priés, pour notre victoire sur l'oppression et l'obscurantisme de la coalition dirigé depuis Londres par la Perfide Albion.

Pour l'Empire !

Général d'Avignon

Peu à peu, la population s'habituait à l'occupation dans la ville de Strasbourg.

Passé l'émoi des premiers jours, la vie s'organisait sous le contrôle de la police militaire. A chaque entrée et sortie de la ville avait été dressé des barrages, on y contrôlait les chargements et destinations des marchandises qui transitaient par la ville. Tout chariot suspect était saisi et son propriétaire emprisonné.

La police contrôlait également tout les centres névralgiques de la ville. Mais un travail plus obscur se mettait en place, quelques prussiens, spécialement sélectionnés et formés pour se mêler à la populace guettaient toute attitude suspecte au sein de la ville. Ils étaient vêtus de façon commune et parlaient français sans le moindre accent, personne ne pouvait les soupçonner d'apartenir à l'armée d'occupation. Ils se mêlaient à la foule sur les marchés, dans les tavernes où bien encore dans les églises, à l'affut du moindre comportement suspect...

Le Général Stratman venait de recevoir une missive qu'il appela directement le Général de Division D'avignon .

D'avignon c'est quoi ce torchon ? C'est une grosse blague , on nous demande de nous rendre !
Ils sont devenu fou ses prussiens Strasbourg n'est pas la France et ils sont entre deux armées le peuple français et nous .
Caporal !! Portez ce message au Chef de l'armée Coalisé Hans Mahler .

Citation :

Au chef de l'armée Coalisé ,
Moi Général de Corps Fabian Lapus (Stratman) est au regret de vous informez que mon corps et a mon avis tout les autres ne se rendront pas , ni même acceptera le moindre traité de votre part .
Vos troupes volent en éclat de partout et sont de moins en moins enclin au combat . Retirez vous et vos hommes auront la vie sauve .
Signé Général de Corps Fabian Lapus commandant de la Garde Impériale .

La missive Prussienne parvint tant bien que mal à l'EM Italien, sans cesse en mouvement vers l'avant :

Son GDC la parcourue négligemment et un rictus vint forcer un léger sourire à la suite de cette lecture.

le GDC répondit au coursier :

Ils sont fous ces Prussiens...
les autro-russes ont reculé tellement vite qu'ils ont laissés des tonnes de nourritures, d'armes et de poudre pour faire la guerre jusqu'à Noël....

Quand on comptabilise leurs pertes, ces 2 pays vont bientôt se retrouver sans population pour alimenter leurs armées, ils en sont déjà à incorporer (de force bien sur, puisque la liberté et les droits de l'homme n'existent pas chez eux) des jeunes de 16 ans.

Dans notre grande bonté, nous les faisons prisonniers plutôt que de les trucider et nous en sommes remercier par leur volonté de nous rejoindre.
Je leur répond simplement :
"non jeunes hommes, rejoignez plutôt vos familles qui pleurent déjà vos pères et vos frères ainés tombez pour la tyrannie des rois qui vous dirigent".

Et ils repartent heureux et joyeux de leur sort et vont porter le vent de la révolte dans leurs terres servilisées.

Nous rendre ?
alors que les raisins de la colère grondent parmi les hommes des pays coalisés ?
Oui, ils sont bien fous ces Prussiens, et cela montre leurs angoisses d'une défaite proche.
Ils sont à bout de souffle et cherchent par tous les moyens de déstabiliser les hommes de la GA.

Mais cela ne fait que renforcer notre moral et nos forces de constater à quoi ils en sont réduits pour sauvegarder leurs misérables vies.

Pour finir, le GDC Italien dit :
"file mon gars, porter ce message à ces présomptueux coalisés. Dis leur bien qu'ils m'ont distrait quelques minutes de mon temps précieux et que je les remercie de m'avoir bien fait rigoler.
Apporte leur aussi des victuailles, ils vont bientôt en manquer, surtout quand le peuple se sera soulever et massacrera tous leurs trainards et déserteurs. La population de l'Est de la France n'est pas prête à se laisser intimider et encore moins envahir par des forces étrangères qui s'amenuisent de jour en jour"

Sur ce, le GDC repartit à ses occupations :
voir si la machine du Corps Italien tournait toujours aussi bien...ce qu'il constatât avec ravissement.

07 juin.

Le clairon résonna atrocement aux oreilles du Général Lebowsky, qui s’éveilla la bouche pâteuse et le cheveu douloureux en ce lendemain de fête nationale suédoise. L’indépendance avait été fêtée comme il se doit, d’autant que les nouvelles qui lui parvenaient du front n’auraient pu être meilleures.

Les coups de boutoirs de la Grande Armée faiblissaient de jour en jour. Les premières troupes coalisées mises en déroute lors de leur baptème du feu se reformaient à présent…Réorganiser l’armée avait été une gageure, mais au bout du compte, bien peu y avait laissé leurs vies. La réputation sanguinaire du Corse et de ses soudards avait fait son office : les français ne feraient pas de prisonniers, chacun le savait. Mieux valait fuir, et tout brûler pour ne rien laisser derrière soi. Partir pour mieux revenir. Il serait bien temps de tout reconstruire une fois la paix revenue.

La solidarité des peuples européens ligués contre les ambitions d’un nabot mégalomane ne connaissait pas de limites. D’un bout à l’autre de la Forêt Noire, la plus petite ferme avait ouvert ses portes aux soldats russes, autrichiens ou anglais qui avaient pris la fuite face à la masse informe de la Grande Armée rassemblée telle une nuée de sauterelles, ne laissant derrière elles que misère et désolation.

Nul ne leur aurait fait le reproche d’avoir sauvé leurs armes et leurs vies : il fallait être français pour mourir inutilement, au lieu de survivre pour poursuivre la lutte. La liberté n’aime guère les imbéciles, et si tel en est le prix, alors soit, quitte à égratigner sa fierté en perdant une bataille ingagnable, on soignerait l’amour propre en gagnant la guerre. De jour en jour, le cœur des combattants s’emplissait d’une rage revancharde, la Coalition n’avait jamais été plus déterminée, ni plus combative.

Mais Lebowsky n’en était pas encore à ces profondes méditations sur la valeur réelle de la Liberté. Occupé à se masser les tempes, il tentait tout juste de s’extirper du brouillard lorsque son regard se porta sur la carte d’Etat Major…Le général sourit en voyant les drapeaux italiens, bavarois, polonais, français sur la rive nord du Danube, sur lequel la Petite Armée se cassait les dents de lait depuis des jours. Au loin les premiers coups de canon de la matinée tonnèrent. une belle journée commençait. Le soleil n’avait pas fini de briller.

Les coalisés furent bien imprudents ce matin de tirer les premiers comme certains anglais à Fontenoy et leur canon tonnait. Certes on peu mourir pour rien mais quel geste....
Contrairement à ce que d'aucun pensaient chez l'adversaire les cohortes Bavaroises, Polonaises et Italiennes n'abdiquaient pas l'honneur d'être une cible et le Général de Noblecourt avait toujours trouvé préférable de mourir un balle au front que d'une balle dans le dos... enfin chacun sa conception de l'honneur.

Il posa sur sa tête son bicorne que les balles COA avaient agrémentées d'une dentelle guerrière et lança un ordre au bataillon de chasseurs à pieds parmi lesquels il avait passé la nuit

- Messieurs il n'est rien qui ne me ferait plus plaisir que vous fassiez taire ces braillards

Ils partirent comme la foudre la moustache pleine de la poudre d'hier marchèrent en ordre l'arme au bras indifférent au feu qui surement les attendaient.... Mais si le canon tonnait ça et la chez l'adversaire on était dans les bras de Morphée et personne ne les vit traverser demi nus le fleuve à la nage....Ils arrivèrent à cinquante pas, en caleçon et humide de leur traversée, et d'une décharge firent taire la batterie matinale. Finissant le travail à la baïonnette ils s'apprêtaient à retraverser, le temps était doux, quant un bataillon de grenadiers russes tentât de leur barrer la route.

Ils allaient vendre en petite tenue chèrement leurs vies quant, de l'autre côté du fleuve débouchèrent deux bataillons de voltigeurs qui, d'un feu de salve bien ajusté, taillèrent des croupières aux russes. ayant perdu plus du tiers de son effectif, celui-ci recula dans le bois le plus proche en bon ordre.

De Noblecourt qui suivait la scène à la lunette sourit... toujours durs à cuire ces russes il ne suffit pas de les tuer il faut encore les pousser pour qu'ils tombent....

Il accueillit ses hommes avec une soupe au lard chaude et une rasade de vin de Moselle, donnés par des habitants qui les avaient acclamés car pour ce qui était du pillage dans la division c'était la mort assurée. Il avait lui-même défrayé ces braves gens de sa bourse et on lui en avait raconté de belles sur les manières des prussiens et de certains anglais....

La Gazette Strasbourgeoise 07 juin

C'est avec une grande joie que les peuples apprendront que la débâcle de l'armée de l'imposteur corse est proche.

Les troupes françaises et leurs alliés, malgré leurs assauts répétés, se brisent sur les défenses héroïques des alliés de la Grande Prusse. Malgré de lourdes pertes du côté coalisé, tous les sacrifices consentis au cours de ses longues semaines n'auront pas été vains.

En effet chers compatriotes prussiens strasbourgeois, après votre libération est venue celle de Karsrhue voici quelques jours. Des festivités seront organisées ce soir au centre-ville.

Bivouac Prussien 06 juin au soir, sous la tente de Rafagnac

Rafagnac lisait les derniers rapports qui lui parvenaient, tout se déroulait selon le plan. La grande armée se brisait sur les défense d'Ulm tandis que la Prusse avait coupé l'armée du nabot de tout ravitaillement.

La réputation de génie stratégique de l'empereur autoproclamé était finalement bien galvaudée. Il avait laissé son armée s'enfoncer en territoire ennemi et laissant le champ libre aux forces adverses pour effectuer un mouvement de contournement. Les principales voies de communication entre ses forces et les arrières étaient totalement coupées.

La victoire n'était maintenant plus qu'une question de temps.

Ah qu'il était fier dans son bel uniforme d'apparat, chatoyant et clinquant. Les Prussiens l'avaient affublé d'un titre tout aussi ronflant qu'inutile.

- Zergent Groteske. Fous êtes maintenant der Offizier für die zivile Sicherheit !!!
- Et maintenant, nous defons partir Gonkerir d'autres Filles vides bour la fierté de la grande armée Brussienne !!

Nul ne sait pourquoi ce fut lui qui fut choisi, mais aujourd'hui il se pavanait dans les ruelles du village, mains dans le dos, baton au coté et bedaine en avant.

Il n'y avait pas 3 jours que la troupe Prussienne était partie, que le fantoche Groteske fut invité à prélever sa part de braconnage par les frères Goupils.
Lorsqu'ils revinrent du bois des mudflat, les deux frères en avaient plein leur besace. Mais plus personne n'entendit parler de l'infortuné éphémère sergent de ville Grotesk.

L'histoire fut portée, de bouche à oreilles, de ville en ville. Et chaque fois qu'un semblant de gouvernance Prussiennne était mis en place, il se trouvait un groupe de jeunes mené par un espion Bonapartiste, un reste de milice locale, une compagnie de soudards que l'ordre incommodait en ces temps de guerre, pour faire disparaitre celui qui ne comprenait pas de lui même la vacuité d'un poste de collaboration sans les moyens idoines.

Beaucoup dirent que les Prussiens n'étaient pas dupes, et qu'ils étaient bien contents de cette promenade bucolique, loin des combats.
L'histoire retiendra que l'état major Prussien avait oublié que sans homme point d'occupation, et que sans occupation, à plus de 200 km du front et de son armée, on n'a pas les moyens de prétendre bloquer qui que ce soit.

La Gazette Strasbourgeoise 16 juin

En cette fin de printemps, nous avons décidé de faire partager à nos compatriotes résidents de Strarsbourg un témoignage poignant qui illustre le combat pour la liberté que mènent nos braves soldats.

Il s'agit d'une lettre trouvée sur le corps d'un jeune lieutenant mort au combat, il était membre du 20° régiment d'infanterie prussien de l'Adler Legion et est tombé en héros. Une stèle lui sera érigée prochainement.

Mon cher Wilfreid,

J'espère que tu te portes bien et que tu ne faits pas trop enrager tes sœurs. Tu sais bien qu'Evira et Rushka s'agacent toujours aussi vite, je souhaite également que tu aides maman. Depuis mon départ pour la guerre tu es maintenant, malgré tes 14 ans, l'homme de la maison. Sois un bon garçon et soutiens-là dans les tâches de tous les jours, depuis la mort de papa la vie est bien dure pour elle.

Ici je combats chaque jour en pensant à vous et ceci me rend la vie moins difficile. Je souhaite que tu ne vives jamais toutes ces horreurs. Mais si le seigneur le veut, nous serons victorieux et notre pays connaitra la paix.

Nous sommes cantonnés à Balingen. Voilà 4 jours, nous avons chassé l'ennemi français de la ville. Après quelques coups de fusils les bataillons ennemis se sont empressés de quitter les quartiers pour fuir en rase campagne. Sache bien que les hommes du nabot sont tous des lâches... Nous n'avons vu que leur dos lors de la prise du lieu.

Mais tout ceci n'a été que partie remise, nous avons maintenant face à nous 20 000 hommes de l'armée napoléonienne. Nous ne sommes pas plus de 3 000, ils assiègent la ville et nous encerclent...

Un courrier est arrivé ce matin : nous bloquons les renforts ennemis sur le front de Rottweil. Grâce à notre sacrifice, notre armée pourra reprendre la ville et l'avantage dans la guerre. Nous ne sommes pas aussi couards que les français et les belges, nous avons décidé de mourir les armes à la main. Nous les tiendrons aussi longtemps qu'un cœur prussien battra dans ces ruines.

Oui la ville est en ruine... L'artillerie nous pilonne sans arrêt et l'ennemi, qui se bat à 6 contre 1 face à nous, semble décidé à ne plus se cacher. C'est effectivement beaucoup plus facile pour eux ainsi. Nos camarades tombent les uns après les autres mais aucun de ceux qui restent ne songe à fuir. Nous tiendrons jusqu'au bout!

Ne soyez pas triste pour moi car je suis fier de mourir pour ma patrie et pour vous, embrasse bien fort maman, embrasse aussi tes sœurs!

Soyez courageux, je vous aime!

Ce midi une minute de silence sera respectée dans toute la Prusse afin d'honorer la mémoire des hommes tombés à Balingen pour la victoire. Leur sacrifice ne sera pas vain et la victoire leur sera dédiée.

Mon Général le Lieutenant Dallemand souhaite vous voir...

Faites le entrer

Mon Général il faut que je vous informe du comportement hélas habituel des prussiens......

Faites dit le général qui ne s'attendait à rien de bon car il semblait que prussien rime avec horreur

Voila ce que nous avons trouvé sur le corps d'un lieutenant et il tendit une lettre du 20° régiment d'infanterie prussien de l'Adler Legion tué à Badlingen lors de la reprise de la ville

Le général lit... C'est émouvant cette lettre mis à part la propagande infecte mais pourquoi cette mine ?


Parce que ce porc et les quinze hommes qui logeaient dans la grange a été tué alors qu'il violait une fille d'à peine seize ans et que ses soudards en gardaient encore trois en réserve, voila la vérité sur les héros prussiens. Les filles sont sauves fautes d'être saine et ces porcs ont brisé leurs vies...Par ailluers nous avons trouvé plusieurs femmes plus agées qui ont été abusées puis tuées, éventrées et mutilées.... et ... des gamins crucifiés sur les portes... nous avons cinquante prisonniers je fais préparer le peloton?

NON, ils ne méritent pas cet honneur, rassemblez les habitants de cette ville....et faites leur voir leur ville

Plusieurs jours plus-tard

Mon général ?

Oui !

Les habitant ont été rassemblé et ont vu !

Bien alors confiez leur les prisonniers.... ce fut fait dans l'après-midi personne ne sut ce que devinrent les prisonniers....

Citation :

[petit texte tiré de faits réels , sauf la lettre qui sert de prétexte à la narration, relatés de la campagne de 1814 pendant laquelle les anglais firent fusiller de nombreux prussiens coupables d'actes comparables qui faisaient rire blücher]