Premier Empire
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 Une bataille comme une autre

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MessageSujet: Une bataille comme une autre   Une bataille comme une autre EmptyVen 14 Déc 2012 - 17:23

Voilà un petit RP écrit dans un seul objectif : se marrer. Donc ce RP implique les personnages de Jomini et d'Olav Johansen mais c'est un one shot, c'est un RP unique, complètement séparé des RP sérieux qu'Olav ou moi pourrions écrire sur nos persos. Ecrit par moi et corrigé par Olav.



Les yeux du colonel brûlaient. La lumière, chaude des quelques bougies blanches qui brillaient sous la tente, était loin d’éclairer suffisamment les cartes qui gisaient en travers du bureau de chêne noir et qui tenait le centre de l’espace. La nuit était bien avancée et cela faisait des heures que l’officier travaillait sur ces cartes, son esprit s’obscurcissait maintenant des brumes de la fatigue et de l’angoisse de la bataille à venir. La fraîcheur de la nuit ne parvenait pas à dissiper la chaleur moite qui régnait sous la tente dont la toile avait été enduite de graisse pour être imperméable aux intempéries. Cette chaleur humide portait une odeur de chanvre et de cuir qui ajoutait à la lourdeur des pensées du colonel.

Lorsque l’aube se lèverait, il devrait rencontrer l’ennemi afin de décider de l’heure et de l’endroit précis de la bataille que devraient livrer les hommes du Premier et Unique Régiment d’Argovie. Ils affronteraient les Finlandais de l’överste Olav Johansen, un officier d’expérience, un homme plutôt austère dont on disait qu’il avait la rectitude des drapeaux du palais impérial. Les Scandinaves étaient des adversaires redoutables, la discipline de fer des hommes du Nord était d’une trempe dont il fallait se méfier.

« Mon colonel, voilà votre café. »

Son aide de camp était entré dans la tente sans qu’il ne s’en aperçoive. Il tenait un plateau chargé d’une tasse en porcelaine fumante et d’une sucrière dans laquelle était plongée une cuiller en argent marquée du « N » de l’Empereur. Le colonel Antoine de Jomini saisit la tasse par l’anse puis, fermant les yeux, il huma le filet de condensation qui grimpait au-dessus de la surface noire du breuvage. L’odeur puissante du grain s’infiltra dans ses narines puis explosa dans ses sinus, réveillant ses synapses endormies. Il rouvrit les yeux puis regarda le jeune homme en uniforme qui attendait patiemment, le plateau en main.

« Merci Lucien, dit l’officier en se servant du sucre.
- Tout va bien mon colonel ? demanda l’aide de camp.
- Tout va bien, Lucien, tout va bien, répondit Jomini en jetant un regard aux cartes étalées sur le bureau devant lequel il se tenait.
- Vous avez l’air soucieux, mon colonel.
- Et je le suis, Lucien, pas vous ?
- Ah, non.
- Non ?
- Enfin, pas plus que d’habitude. Pourquoi ? Qu’est-ce qui vous turlupine ?
- Qu’est-ce qui me turlupine ? demanda Jomini après un moment d’hésitation. Mais la réunion de demain voyons !
- Ah, ça ? répondit le jeune homme en haussant les épaules. Boh, y’a pas de raisons de vous en faire, mon Colonel, ça sera bien comme d’habitude. On y va, on dit bonjour, on écoute poliment le gars d’en face parler, on dit qu’on comprend mais qu’on y peut rien, on lui montre la carte et puis on va casser la croûte…
- Eh ben dites, vous êtes optimiste.
- C’est bien toujours comme ça que ça s’est passé jusque là, non ?
- C’est pas faux », répondit l’officier d’un air fataliste.

Antoine bu son café en profitant de la chaleur du liquide avant de reposer la tasse sur le bureau, marquant une carte d’un cercle brun. Il s’étira puis passa la main sur sa veste d’uniforme pour en tirer les plis avant de sortir de la tente.

Il inspira profondément. Il flottait dans l’air une odeur de feu de bois à laquelle se mélangeait l’odeur de la viande qui avait été grillée pour le repas du soir. Le camp était calme, la silhouette des sentinelles se découpait sur le ciel étoilé, de sa droite et de sa gauche émanait une douce chaleur provenant de deux braseros rougeoyants installés à l’entrée de sa tente. Jomini cessa son inspection du camp pour fouiller dans une blague à tabac en cuir noir accrochée à sa ceinture. Il en sortit un sac de toile empli d’une herbe sèche pilée. Il saisit une longue pipe en bois qui était passée dans le dos de sa ceinture et commença à en bourrer le foyer avec minutie. Lorsque cela fut fait, il referma le sac d’herbe puis le rangea, avant de sortir de sous sa blague à tabac une tige en bois dont un bout était noirci. Il la plongea quelques instants dans le brasero à sa gauche en portant la pipe à sa bouche. Lorsque l’extrémité de la tige en bois s’enflamma, il la porta au foyer de la pipe et tira de longues bouffées jusqu’à ce que l’herbe sèche entame sa combustion. Il éteignit la tige de bois à l’aide de deux morceaux de cuir accrochés à sa ceinture qu’il pinça autour de celle-ci puis la remit là où il l’avait tirée.

Il exhala un nuage de fumée à l’odeur douceâtre. Du fourneau de la pipe venait une lueur rouge qui faisait briller les yeux du colonel suisse. Il songea aux montagnes du Nord de son pays, desquelles venait l’herbe qu’il fumait. Les plus vieux y prêtaient des vertus magiques, Jomini n’en fumait que parce qu’il aimait l’arôme boisé de l’herbe qui lui rappelait les forêts de pins de sa contrée natale. À ces pensées, un sourire fendit ses lèvres, rendu inquiétant par la lumière sanglante émise par le foyer de la pipe. Levant les yeux au ciel, il pensa à la discussion du lendemain, il savait qu’il ne pourrait dormir cette nuit.

Antoine n’avait pas bougé lorsque les premières lueurs de l’aube percèrent à l’Est. Sa pipe s’était éteinte depuis longtemps, il l’avait machinalement gardé à la bouche. Comme s’il réagissait à une impulsion, le camp s’agita soudainement, les hommes émergeant des tentes, les officiers ordonnant le rassemblement, les cuisiniers et les commis gesticulant en tous sens pour distribuer une première collation frugale aux soldats encore endormis. Le colonel du Premier et Unique Régiment d’Argovie frappa sa pipe contre le pied métallique d’un brasero pour en vider le contenu avant de la ranger puis s’engouffra dans sa tente. Il était temps.

Le régiment helvète, rattaché à la Grande Armée, parcouru dans la matinée les douze kilomètres qui le séparaient du lieu de rendez-vous avec l’ennemi coalisé. Lorsque son état-major arriva sur place, Jomini constata qu’une tente avait été dressée pour l’entrevue des deux officiers supérieurs. Il y fut introduit, ainsi que Lucien par l’aide de camp finlandais après que les troupes des deux régiments aient installé un camp provisoire de chaque côté du bout de plaine au milieu de laquelle était installée la tente.

La tente était une simple toile, dressée à même le sol, sur deux mâts de bois, au centre de laquelle avait été installée une longue table. Il n’y avait aucune chaise et une simple lanterne éclairait la table par le dessus. Un homme en long manteau gris était penché sur la table à étudier une carte de taille réduite. Lorsque son aide de camp introduisit Jomini, il se redressa, détailla rapidement les nouveaux venus et salua son adversaire sobrement. Jomini le salua également en donnant son nom et son grade.

D’un geste, l'överste Olav Johansen invita Antoine de Jomini à s’approcher de la table. Il dit quelque chose en finlandais en jaugeant le colonel suisse du regard. Sans le quitter des yeux, Jomini s’adressa à Lucien.

« Qu’est-ce qu’il a dit ?
- J’en sais rien, je ne parle pas finlandais !
- Vous … vous ne parlez pas le finlandais ? Mais alors qu’est-ce que vous foutez là ?
- C’est vous qui m’avez demandé d’être là.
- Oui, pour traduire, si vous ne parlez pas le finlandais comment on va faire ? »

Lucien haussa les épaules. Voyant que le ton était monté entre les deux hommes, l’aide de camp du colonel Johansen dit quelque chose à Lucien.

« Ah, non c’est bon, dit-il.
- Qu’est-ce qui est bon ? demanda Jomini, visiblement agacé.
- Je ne parle pas le finlandais mais son aide de camp oui, ainsi que le bavarois et le suédois.
- Et vous parlez le bavarois ou le suédois.
- Juste le bavarois.
- Bon, c’est déjà ça de pris. »

Après un échange avec son aide de camp, Johansen reprit ce qu’il avait dit. Son aide de camp traduisit pour Lucien qui traduisit pour Jomini.

« Il vous souhaite la bienvenue, espère que le voyage de ce matin était agréable malgré la fraîcheur inhabituelle et il dit que vous avez mauvaise mine.
- Il a vraiment dit tout ça ?
- Oui mais je vous ai donné la version littéraire.
- Ah bon. J’ai vraiment mauvaise mine ?
- Vous n’avez pas dormi de la nuit.
- Eh ben et lui, il a dormi ?
- Attendez, je lui demande. »

L’officier finlandais leva un sourcil en entendant la question de Lucien. Il répondit quelque peu surpris.

« Il dit qu’il a très bien dormi et vous remercie de vous en inquiéter.
- Ça m’inquiète pas plus que ça. On peut en venir au fait ? »

Il y eut un court échange entre les aides de camp.

« Il demande si vous avez une préférence pour le jour de notre affaire commune.
- Dites-lui que nous devons avoir terminé avant vendredi puisque je dois voir le dentiste du régiment en début d’après-midi ce vendredi. »
L’aide de camp traduisit, l’överste Johansen hocha la tête avant de répondre.
« Qu’est-ce qu’il dit ?
- Il dit que le début de la semaine ne l’arrange pas à cause des prédictions de leur service météorologie. Ils prévoient de fortes pluies dès demain et jusqu’à mercredi au moins.
- Ils ont un service météo ? Il va falloir que j’en parle au général Orchal. Bon et qu’est-ce que ça lui fait la pluie, ce serait pas la première fois qu’il pleut pour une bataille. »

Il y eut un nouvel échange entre l’officier coalisé et Lucien via l’aide de camp de l’överste.

« Il dit qu’ils ont reçu leur nouvelle tente de commandement la semaine dernière, que c’est une saloperie fabriquée par les Russes et qu’elle ne tient pas l’eau.
- Ben tiens. Ca nous laisse jeudi, est-ce que ça lui va ?
- Jeudi c’est parfait, il demande l’heure à laquelle on veut régler ça.
- En fin de matinée, quand le terrain aura séché des pluies de la veille et qu’on pourra installer l’artillerie sans y passer deux jours. »

Alors que Lucien traduisait ce que venait de dire son colonel, Johansen dit un mot que Jomini comprit immédiatement.

« Non ? Pourquoi non ?
- Il dit que c’est trop proche du déjeuner. S’il mange pendant la bataille, l’odeur de poudre lui donne des aigreurs d’estomac et s’il mange après ça le décale dans ses repas et il ne peut pas se le permettre.
- Hum … même si on lui fait des sandwichs au jambon ?
- Il dit qu’il ne supporte pas le pain de mie.
- Bon, ben mettons juste après le déjeuner.
- Ça lui va. Maintenant la question c’est où on fait ça ?
- Vous avez apporté la carte ? Montrez-lui. »

Lucien s’approcha de la table et déroula la carte qu’il avait sous le bras tout ce temps là. Olav Johansen se pencha sur la carte pour l’étudier un moment. Quelques instants passèrent, puis l’överste posa une question en pointant un cercle tracé sur la carte.

« Il demande si vous êtes sûr de vouloir faire ça là, c’est au milieu des champs fraîchement labourés et ensemencés, avec la flotte ça sera un vrai merdier.
- Hein ? fit Jomini en se penchant à son tour sur la carte, interloqué. Ah, mais non, ça c’est rien, c’est quand j’ai posé ma tasse hier soir, ça a taché la carte. C’est là qu’il faut regarder, ajouta-t-il en pointant un endroit annoté de la carte. »

Après les explications de Lucien, Johansen échangea un regard avec son aide de camp, haussa les épaules et reprit l’examen de la carte. Jomini soupira, cette histoire prenait déjà trop de temps. Avant que l’överste n’ait pu ajouter un mot, un aide entra dans la tente essoufflé et visiblement gêné. Il se pencha à l’oreille de Johansen et lui murmura quelques mots. L’expression flegmatique de l’officier se mua en colère et il posa une question au jeune homme qui regardait fixement ses chausses en lui répondant. Olav commença à donner des ordres en tout sens, son énervement se traduisant par des allers-retours dans la tente qui donnèrent mal au cœur à l’officier suisse.

« Qu’est-ce qui se passe ? » demanda Jomini à Lucien.

Le jeune homme se renseigna auprès de l’aide de camp qui parlait le bavarois.

« Je n’ai pas tout compris mais il semblerait que les hommes se soient mis à manger sans attendre de directives.
- Que les hommes se soient … mais lesquels d’hommes ?
- Tous.
- C’est-à-dire tous ?
- Ben les nôtres et les leurs.
- Quoi ?!
- Nos hommes et les Finlandais sont en train de casser la croute ensemble sans qu’on leur en ait donné l’ordre.
- Comment ça ensemble ?
- Ensemble, visiblement, ils mangent tous ensemble. Il a parlé d’échange de fromage de chèvre.
- QUOI ?! fit Jomini.
- MITÄ ?! fit Johansen. »

Les exclamations des deux colonels avaient fusé en même temps sous la tente à mesure des explications de leurs aides de camp. Les deux hommes se regardèrent.

« Qu’est-ce qu’il a dit ? demanda Jomini à Lucien.
- Il a dit quoi.
- C’est ce que je vous demande !
- Ben il a dit quoi !
- Vous vous payez ma fiole ?
- Mais non, il a dit quoi, le mot quoi !
- Ah. Ben dites-le
- Je vous l’ai dit.
- Ça suffit ! Allons voir. »

Le Colonel suisse fit un signe de tête à Johansen en direction de l’extérieur. Les deux officiers sortirent en même temps de la tente.

Des feux avaient été allumés sur toute la plaine autour de la tente dans laquelle les deux gradés parlementaient et environ cinq milles hommes pique-niquaient dans l’herbe verte. Les deux chefs de régiment restèrent bouches bées devant le spectacle de ces uniformes bleus et gris totalement mélangés échangeant des pâtés de campagne et des jambons de pays dans une jovialité digne d’une fête nationale. Des agneaux avaient été mis à la broche et tournaient lentement, luisants de graisse, au-dessus des flammes. Les hommes mangeaient en petits groupes mixtes dans l’herbe. Antoine se demanda un instant s’ils arrivaient à se comprendre avant de se rendre compte que s’ils avaient des bases en prussien, ils n’avaient aucune raison de parler le finlandais. Cet état de fait avait l’air de ne gêner aucun d’entre eux. Jomini jeta un regard à Olav, l’officier scandinave avait l’air de bouillir dans son uniforme impeccable, sa main droite crispée sur son sabre il dit quelque chose à son aide de camp d’une voix dont le calme tranchait avec son regard enflammé. L’aide de camp se tourna vers Lucien pour la traduction.

« Il demande ce qu’on fait.
- J’en sais rien. On sonne l’alerte ?
- L’alerte pour quoi ? Y’a rien à alerter.
- J’en sais rien, je vous dis. Ça les mettra peut-être en rang. Traduisez.
- Il dit qu’il est pas convaincu.
- Et si on sonne l’heure de la bouffe ?
- Il dit que ça risque de leur confirmer qu’ils font ce qu’il faut.
- Ouais, ça, y’a des chances. Alors qu’est-ce qu’on fait ? »

Les deux gradés discutèrent durant plusieurs dizaines de minutes de la marche à suivre pour remettre de l’ordre parmi leurs hommes quand un petit groupe de soldats cessa de ripailler pour se livrer à une nouvelle activité qui bientôt se répandit aux deux armées étalées sur la plaine.

« Et là ils font quoi ? demanda Jomini à Lucien.
- Je sais pas trop mais je suis sûr que ça va pas vous plaire. »

Le battement des tambours monta peu à peu dans les airs à mesure que les musiciens attrapaient leur instrument. Bientôt, le son des cuivres se mêla au rythme des percussions. Par petits groupes, des hommes de chaque camp s’étaient levés et dansaient sur la musique jouée par les musiciens. Chaque groupe de soldat s’organisait en cercle autour d’un danseur suisse et d’un danseur finlandais. Jomini jeta un œil à Johansen. Toute trace de colère avait disparut du langage corporel de l’överste. Mise à part la station debout, Jomini ne détectait plus de signe de vie chez l’officier adverse. Il posa sa main sur le bras du Finlandais qui cligna plusieurs fois des yeux et le regarda comme s’il sortait d’un mauvais rêve. Regardant Jomini droit dans les yeux, il posa une question. Jomini tourna légèrement la tête vers Lucien sans oser quitter son vis-à-vis des yeux. Lucien échangea quelques mots avec l’aide de camp finlandais qui avait l’air au bord des larmes.

« L’överste Johansen demande ce que font nos hommes.
- Hum… si je devais donner mon avis, fit Jomini hésitant entre l’embarra et la colère franche, je dirais qu’ils font un concours de danse. Les vôtres contre les miens. »

Lucien s’empressa de traduire tandis que Jomini redoutait la réaction de Johansen. Ce dernier se gratta le menton anxieusement avant de répondre d’une voix sombre.

« Il voudrait savoir ce qu’on fait, traduisit Lucien. »

Jomini réfléchit quelques instants, ce fut au tour de Johansen de guetter sa réaction. Le Colonel d’Argovie se tourna alors vers lui.

« Ben, on a qu’à demander aux officiers d’unité de compter les points.
- Mitä ?! répondit Johansen après traduction.
- Il dit…
- Il dit quoi, j’ai compris. On compte les points, on somme sur la totalité de l’effectif et on considère que celui qui en a le plus a remporté la bataille. Ça nous fait gagner cinq jours. »

Quelques instants furent nécessaires à la traduction. Johansen regarda la plaine avec un regard de plus en plus gris.

« Alors ? risqua Jomini.
- Il est d’accord. Il demande un arbitrage mixte par duel de danseur, un arbitre de chaque camp.
- Accordé. Si on continue comme ça on va devenir des légendes.
- Mon Colonel ? commença Lucien après avoir traduit à Johansen qui avait acquiescé.
- Quoi ?
- Et nous, qu’est-ce qu’on fait en attendant ?
- J’en sais rien, demandez-lui.
- Il propose d’aller faire les sandwichs au jambon mais avec du pain suédois parce que c’est plus de midi là.
- Bah allez… »

Cette bataille resta dans les livres comme la plus ridicule et la moins meurtrière de toute l’histoire militaire du monde connu.



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