Chronique d'une recrue ! [Von Gerdem]

Jusque là, je ne servais qu’à patrouiller dans un coin perdu du Nord/Est. J’avais de l’ambition c’est indéniable, mais j’avoues n’avoir jamais vu personne à qui en faire part. Mon désir de partir en guerre était extrême, mon dévouement pour ma nation incontestable. Mais depuis mon arrivée ici, je n’avais pas vu un seul haut-gradé. Je patrouillais donc, mais que croyait l’armée Autrichienne, qu’une armée de la Grande Alliance aurait envie de venir faire un tour dans un endroit où rien n’est interessant.

J’errais donc entre plaine, collines et forêts, j’étais mélancolique, jamais je n’aurais cru pouvoir autant m’ennuyer, j’avais tellement envie de prouver à ma patrie que je pouvais les aider à triompher d’un nain prétentieux et cruel. Mais un jour, au sortir de mon sommeil, on m’annonça qu’un Haut-Gradé de la Tyroler Feld-Jäger était arrivé, et qu’il souhaitait recruter des hommes loyaux et stratèges.

J’étais l’un des premiers à arrivés au point de réunion, il se passa de long discours et demanda immédiatement des volontaires. C’est ainsi que j’entrais officiellement dans l’Armée Coallisée. Après avoir passé quelques jours dans les campagnes avec mon régiment, on nous informa que des postes de Colonels étaient à pourvoir. J’étais dans les bonnes grâces de mon Colonel, et il me recommanda pour le poste, vantant mon courage, et mon mérite.

Je venais d’accomplir l’une des ascensions les plus fulgurantes de l’Histoire autrichienne. On me plaça dans la prestigieuse Schwarzenberg Division. J’appris du Général Hofer que nos armées marchaient sur Siegen, avec la ferme intention de prendre la ville. On m’apprit aussi que mes régiments se trouvaient déjà sur place, et qu’il fallait que je m’y rende au plus vite.

Sans perdre un seconde, je partis avec mes 50 hommes. Nous devions marcher pour rejoindre notre régiment de Fusillier présent sur place.
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Partie 1