Vive le Roi !

Une fois les plus proches de Jacques réunis:

"Messieurs,
Aujourd'hui la Coalition affrontant le couard qui s'est couronné lui même empereur a décidé de se retirer des villes de Chemillé et Maulevrier sans concession et sans même que nous ne leurs ayons demandé.
Le maréchal Français quand à lui à essayé de gagner nostre sympatie en nous demandans nos revendications, comme s'il n'était pas clair que notre revandication la plus basique est que cette Grande Armée quitte nos terres.

Nous avons donc des Prusses et des Autrichiens qui libèrent nos villes tandis que les troupes de ce général de pacotille se contente de nous demander quelles régions nous voulons qu'ils évacuent,
mais que neni, c'est nous qui les avons embobinés, nous avons gagné du temps, celui permettant que les tensions avec les Anglais s'estompent, celui qui nous a donné des jeunes loups pressés d'en découdre et des vieux briscards qui ne demandent qu'à redonner ses lettres de noblesse a nos pays !

Allez, il est temps de reprendre la marche, de libérer nos villes une fois pour toute !
Vive le Roi ! Et gloire a Dieu !"

En rase campagne, entre Saint-Bouzieux-le-Haut et Sainte-Frédégonde-sous-Mitaines

- Colonel Widerlich ! Colonel Widerlich !
- Mais tu vas te taire oui, bougre d'imbécile ! On ne hurle pas quand on chasse ! J'avais été clair pourtant non ?
- Mes excuses mon colonel ! Mais...
- Mais quoi ? Tu gaspilles mon temps précieux, alors abrèges mes souffrances et parle !
- C'est horrible mon colonel ! La réserve de bibine est vide !

Un hoquet de stupéfaction jaillit d'une centaine de gorges, jusque-là occupées à feindre le silence le plus complet.

- Bah. On la refera la réserve. C'est pas ça qui manque dans les parages...
- Avec tout le respect que je vous dois mon colonel, c'était la dernière goutte de la réserve personnelle du général Von Reik !
- Celle qu'on a trouvé dans sa tente à Prissac, ou celle qu'il a laissé avec sa défroque quand on l'a surpris avec son Etat-Major dans le bordel municipal de Saint-Bouzieux-le-Bas ?
- La réserve de la tente mon colonel ! La meilleure que nous ayons trouvé depuis notre entrée dans Luant. C'est terrible !

Albert Widerlich entreprit de réaliser son haussement d'épaules le plus royal.

- On la refera je te dis ! Regarde autour de toi. Qu'est-ce que tu vois ?
- Ben euh... pas grand chose mon colonel, il fait nuit !
- Et hier, que voyais-tu ?
- Des bagages prussiens abandonnés mon colonel !
- Eh bien, nous suivrons ces bagages jusqu'à la prochaine intendance prussienne que nous trouverons et, par sainte Vera de Paderborn, nous referons notre stock !
- Oui mon colonel !
- Tu vois, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
- Oui mon colonel !
- Allez file, je dois interroger ces infirmières prussiennes. Je suis sur qu'elles cachent des documents secrets dans leurs corsages.

Jacques Cathelineau a écrit:

Une fois les plus proches de Jacques réunis:

"Messieurs,
Aujourd'hui la Coalition affrontant le couard qui s'est couronné lui même empereur a décidé de se retirer des villes de Chemillé et Maulevrier sans concession et sans même que nous ne leurs ayons demandé.
Le maréchal Français quand à lui à essayé de gagner nostre sympatie en nous demandans nos revendications, comme s'il n'était pas clair que notre revandication la plus basique est que cette Grande Armée quitte nos terres.

Nous avons donc des Prusses et des Autrichiens qui libèrent nos villes tandis que les troupes de ce général de pacotille se contente de nous demander quelles régions nous voulons qu'ils évacuent,
mais que neni, c'est nous qui les avons embobinés, nous avons gagné du temps, celui permettant que les tensions avec les Anglais s'estompent, celui qui nous a donné des jeunes loups pressés d'en découdre et des vieux briscards qui ne demandent qu'à redonner ses lettres de noblesse a nos pays !

Allez, il est temps de reprendre la marche, de libérer nos villes une fois pour toute !
Vive le Roi ! Et gloire a Dieu !"

Comme toujours les royalistes preferent choisir le camp de l etranger en suivant leur roi
plutot que le camp de la France et de son Peuple

heureusement que 200.000 soldats de toute l'Europe vous epaulent
cela vous permet d avoir le verbe haut

profitez en bien...
ils ne seront pas toujours là...

Szimanowsky a écrit:

profitez en bien...
ils ne seront pas toujours là...

exact. ce qui d'ailleurs va contre nombre des premières affirmations des autres serviteurs du corse...comme quoi nous allions occuper la France... Il est magnifique de voir comment les bonapartistes retournent leur veste et leurs arguments selon la situation...

Je pense que vous vous méprenez sur les raisons qui font dire à notre Maréchal que vos armées d'envahisseurs à la solde des monarchies coalisées ne fouleront pas pour toujours le beau sol de France...

I l n'y aura que les veuves royalistes pour compter leurs larmes autant que les épitres des missels.

le mépris, lui n'aura pas d’échelle.

Bourgogne baguenaudait dans la campagne angevine, un brin de blé encore vert coincé entre les dents.
- Une deux une deux une deux!
Non loin, un soldat couvert de havresacs lourdement lestés de caillasses ahanait rouge de fatigue, dégoulinant de sueur.
- Faut évacuer toutes ces toxines de la vie citadine, soldat. C'est notre variante du sauna des Roll Mops. Allez, encore deux longueurs.
- Chuis... fermier.... de père... en fils.... à Cholet ...depuis Louis XIV
- C'est bien ce que j'dis. Toutes ces cochonailles, ce vin piquant, cette gnôle de patate. Très mauvais.
Bourgogne chiqua dans le saucisson "prélevé" à Nantes et fit passer d'une lampée de Saumur Champigny. Puis la flasque de Cognac fit un petit "plop" suivi d'un épais et gouleyant "glouglou" avant de redisparaitre dans les plis de l'uniforme du colonel.
- J'fais.... pufff.... des haricots..... et des artichauts.... pfff.... et des endives....
- Malheureux. Il te faut du muscle, de la viande rouge! Des terrines, venaisons, civet, pâtés campagnards. Les coalisés ne bouffent que de la choucroute, morue, hareng, bortsch ou boivent de l'eau chaude! Et regarde ce que ça donne!
- ... n'ont pas.... l'air si malingres.... de mon .... point d'vue!
- Ignorant! C'ets parcequ'ils pillent nos campagnes comme la vermine tond la laine du mouton qu'ils rotent gras comme des gorets. Attends qu'on les refoule derrière le Rhin! Ils feront moins les fiers.
- Et nous... aussi.... mecaniquement.
La perspective de "prélever" du chou rance et des bretzels rabattit un peu la superbe du coolonel Bourgogne. Il n'avait pas envisagé la conquête de l'Europe sous l'angle gastronomique. Bah! Un bon angle est un angle mort, après tout. Il revint à ses visions de cocagne.
- On a le meilleur train du monde, on aura du Charolais et du Vosne Romanée! Même à Moscou! Allez tu traines tu traines!
- Moscou? Ça fait.... loin de ... chez moi ça!
- C'est pour ça qu'il te faut de l'exercice! Une deux! Une deux! Et enlève ce chapeau Chouan! T'es Cadet maintenant!

Jacques Cathelineau a écrit:

Une fois les plus proches de Jacques réunis:

"Messieurs,
Aujourd'hui la Coalition affrontant le couard qui s'est couronné lui même empereur a décidé de se retirer des villes de Chemillé et Maulevrier sans concession et sans même que nous ne leurs ayons demandé.
Le maréchal Français quand à lui à essayé de gagner nostre sympatie en nous demandans nos revendications, comme s'il n'était pas clair que notre revandication la plus basique est que cette Grande Armée quitte nos terres.

Nous avons donc des Prusses et des Autrichiens qui libèrent nos villes tandis que les troupes de ce général de pacotille se contente de nous demander quelles régions nous voulons qu'ils évacuent,
mais que neni, c'est nous qui les avons embobinés, nous avons gagné du temps, celui permettant que les tensions avec les Anglais s'estompent, celui qui nous a donné des jeunes loups pressés d'en découdre et des vieux briscards qui ne demandent qu'à redonner ses lettres de noblesse a nos pays !

Allez, il est temps de reprendre la marche, de libérer nos villes une fois pour toute !
Vive le Roi ! Et gloire a Dieu !"

Je ne vois pas de quoi vous pouvez vous plaindre, étant donné que les combats se situent maintenant au nord de la Loire, c'est à dire en territoire Breton. Vous devriez surtout vous soucier de vos nouveaux occupants, la Coalition.

La tension avec les Anglais est loin d'être retombée...

Mes hommes ont essuyé des tirs de la part de ces...

Jacque, nous devons parler...

Les coalisés ne pourraient-ils fournir des uniformes (et des armes, tant qu'à faire) aux vendéens, pour éviter toute méprise ? Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande est assez riche, il me semble, pour même pouvoir fournir aux vendéens leurs propres uniformes (oserai-je suggérer le blanc du Roi de France ? encore que cela pourrait se confondre avec les uniformes des autrichiens, mais là au moins il n'y aurait pas d'ennui).

Avec les lettres KG brodées dans le dos au point de croix.....

un truc comme ça, vouv voulez, en blanc?



histoire de pas confondre. vous voulez pas non plus qu on rajoute un lampadaire sur leur tête au cas ou? c'est plus facile dans les colonies hein? là au moins tout ce qui bouge on peut tirer dessus, bandes de rosbifs va^^